LaprothĂšse unicompartimentale du genou peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e sous rachi-anesthĂ©sie ou bien sous anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale. C’est votre anesthĂ©siste qui dĂ©cide avec vous de la meilleure anesthĂ©sie en fonction de votre Ă©tat de santĂ©.AprĂšs l’opĂ©ration, un pansement stĂ©rile est mis en place pendant 15 jours. Lepointage, en mĂ©canique est une opĂ©ration se pratiquant plus gĂ©nĂ©ralement sur machine Ă  pointer, permettant le perçage et l' alĂ©sage de prĂ©cision. La premiĂšre opĂ©ration possible est : LaComplĂ©mentaire santĂ© solidaire prend en charge : La part complĂ©mentaire de tous les soins remboursables par l'assurance maladie (consultations, mĂ©dicaments, hospitalisations) Une paire de lunettes tous les deux ans. Les prothĂšses dentaires et les traitements orthodontiques dans la limite des tarifs fixĂ©s pour la ComplĂ©mentaire Bas de contention de classe 2 ou 3, de prĂ©fĂ©rence , a mettre mĂȘme en prĂ©sence des nodules. - Utiliser un tonique veineux puissant qui permettra plus de mobilitĂ© a un stade avancĂ© du lymphoedeme, notemment au stade de la dĂ©formation, ou les nodules apparaissent spontanĂ©ment, mĂȘme avec le repos. A ce stade, traitement Ă  ajouter au Ladouleur du genou est une des principales plaintes des candidats Ă  une prothĂšse totale de genou. L’objectif du chirurgien est de rendre l’articulation mobile et indolore. Aujourd’hui, cette intervention est de pratique courante, reproductible, avec un bon rapport coĂ»t efficacitĂ©. Cependant, 11 Ă  19 % des patients ne s’estiment Jeuneet sans problĂšme circulatoire majeur, une semaine suffira peut-ĂȘtre. Sinon il y a fort Ă  parier que le bas restera sur vos jambes la nuit pendant trois semaines environ. Mettre des collants de contention Ă©vite des embolies. Porter ses bas de contention la nuit est aussi nĂ©cessaire en cas d’immobilisation prolongĂ©e. Voir tous nos bas. Nkun0Of. Chaque annĂ©e, aprĂšs une fracture d’un os ou d’une articulation, des centaines de milliers de patients ressortent des blocs opĂ©ratoires de chirurgie orthopĂ©dique avec des implants mĂ©talliques fixĂ©s matĂ©riel d’ostĂ©osynthĂšse sur un ou plusieurs de leurs os. Des matĂ©riaux servant Ă  fixer en bonne position les diffĂ©rents fragments de la fracture pendant que celle-ci consolide, ces broches, vis, plaques-vissĂ©es ou clous peuvent ĂȘtre retirĂ©s aprĂšs consolidation lors d’une nouvelle intervention ou, au contraire, rester en place. C’est le chirurgien orthopĂ©diste qui en dĂ©cidera avec chaque patient en apportant une rĂ©ponse individualisĂ©e Ă  son cas. Qu’est-ce que l’ostĂ©osynthĂšse ? L’ostĂ©osynthĂšse est une intervention de chirurgie osseuse trĂšs rĂ©pandue. Elle consiste aprĂšs avoir remis en bonne place les fragments d’un os cassĂ© la rĂ©duction », Ă  les maintenir entre eux jusque ce que la fracture consolide. L’ostĂ©osynthĂšse est un traitement de principe lorsque les autres moyens de contention, tels que les plĂątres, par exemple, ne suffisent pas. Elle est de mĂȘme rĂ©alisĂ©e avec les mĂȘmes buts aprĂšs correction chirurgicale des dĂ©formations du squelette. En quoi consiste une intervention d’ostĂ©osynthĂšse ? Le chirurgien orthopĂ©diste place des implants d’ostĂ©osynthĂšse ou matĂ©riel d’ostĂ©osynthĂšse Ă  la surface des fragments d’os pour les plaques et les vis, ou Ă  leur intĂ©rieur-mĂȘme pour les clous et les broches. Moins frĂ©quemment, il place un fixateur externe, un systĂšme provisoire de fixation des fragments d’os depuis l’extĂ©rieur du corps en passant Ă  travers la peau et les muscles. Ces implants d’ostĂ©osynthĂšse utilisĂ©s sont tolĂ©rĂ©s par le corps humain, non rĂ©sorbables, mĂ©talliques en acier ou titane ou en alliages avec du cobalt, du nickel ou du chrome. Leur rĂŽle, par l’immobilitĂ© relative des fragments d’os obtenue, est de permettre la consolidation naturelle de l’os en bonne position tout en permettant souvent une rééducation fonctionnelle prĂ©coce. Haubanage avec broches et fil de cerclage d’une rotule Plaque de cheville – PĂ©ronĂ© Clou de jambe – Tibia Combien de temps doit-on garder un matĂ©riel d’ostĂ©osynthĂšse ? L’implant d’ostĂ©osynthĂšse est nĂ©cessaire de quelques semaines pour les broches Ă  gĂ©nĂ©ralement dix-huit mois jusqu’à la consolidation totale pour une plaque-vissĂ©e ou un clou. Le chirurgien orthopĂ©diste dĂ©cidera de l’enlever ou de le garder toute la vie en fonction du cas de chaque patient. ‱ Chez les enfants en cours de croissance !, une fois que la consolidation de l’os est obtenue, la dĂ©cision l’ablation est systĂ©matique Ă  l’exception des implants du rachis. ‱ Chez l’adulte, une fois que la consolidation est atteinte, c’est-Ă -dire aprĂšs des dĂ©lais respectĂ©s, la dĂ©cision d’ablation est systĂ©matique pour les broches d’autant que, dĂ©libĂ©rĂ©ment, elles sortent de la peau ou qu’elles sont saillantes sous la peau au coude ou Ă  la rotule. Pour les autres cas, de nombreux paramĂštres rentrent en ligne de compte pour dĂ©cider ou non de retirer l’implant d’ostĂ©osynthĂšse. La dĂ©cision peut ĂȘtre prise ‱ devant une douleur ou une gĂȘne Ă©ventuelle du patient, chez qui une vis, une plaque, un clou sont gĂȘnants sous les muscles ou les tendons, d’autant qu’ils sont proches d’une articulation. ‱ de principe, face Ă  une plaque ou un clou qui prennent les contraintes physiques Ă  la place de l’os, os qui Ă  la longue finit par s’atrophier au risque d’entraĂźner une nouvelle fracture. ‱ de principe, face Ă  une plaque prĂšs d’une articulation ou un clou Ă  l’intĂ©rieur de l’os car ils constitueront un obstacle parfois in-enlevable pour mettre en place des annĂ©es plus tard une Ă©ventuelle prothĂšse de hanche ou de genou. ‱ exceptionnellement, pour une allergie au mĂ©tal, mais plus souvent pour une infection au contact de l’implant, un implant dĂ©montĂ© ou un implant rompu car la fracture qu’il maintenait n’a pas consolidĂ©. En revanche, la dĂ©cision ne peut ĂȘtre prise lorsque la fracture Ă©tait due Ă  un os trop fragile gĂ©nĂ©ralement dĂ» Ă  l’ostĂ©oporose, ou lorsque l’état de santĂ© du patient est trop prĂ©caire. Comment se fait l’ablation du matĂ©riel d’ostĂ©osynthĂšse ? Les interventions d’ablation d’implants sont de vĂ©ritables interventions chirurgicales nĂ©cessitant soit une anesthĂ©sie locale, soit gĂ©nĂ©rale selon le cas. Courantes, reprĂ©sentant 6% de toutes les opĂ©rations de chirurgie orthopĂ©dique, elles font l’objet d’une grande attention de la part des chirurgiens orthopĂ©distes pour n’apporter que des bĂ©nĂ©fices aux patients et Ă©viter des complications post-opĂ©ratoires. Elles s’accompagnent d’un parcours de soins comprenant un bilan clinique et radiologique par le chirurgien orthopĂ©diste et une consultation par un anesthĂ©siste. L’intervention se fait selon le mode ambulatoire ou exige une hospitalisation trĂšs courte. La fracture Ă©tant consolidĂ©e, la rĂ©cupĂ©ration est trĂšs rapide Quels sont les risques de l’ablation des implants d’ostĂ©osynthĂšse ? Le chirurgien orthopĂ©diste informe systĂ©matiquement le patient du rapport bĂ©nĂ©fices potentiels / risques pour dĂ©cider avec lui de la meilleure dĂ©cision Ă  prendre et l’informe des prĂ©cautions post-opĂ©ratoires Ă  suivre marche provisoire avec des bĂ©quilles, dĂ©lais de reprise d’une activitĂ© sportive
. Outre les risques inhĂ©rents Ă  toute intervention chirurgicale infection, paralysie nerveuse, risques anesthĂ©siques, l’ablation du matĂ©riel d’ostĂ©osynthĂšse peut exceptionnellement s’accompagner d’une fracture en cours d’intervention, mais surtout il existe un risque de re-fracture dans les semaines qui suivent si la fracture n’a pas atteint une consolidation suffisante ou si les contraintes que subisse l’os prĂ©cocement aprĂšs l’ablation sont trop importants. A retenir Cette intervention chirurgicale, non obligatoire, sans prendre de risques, apporte au patient, moyennant quelques prĂ©cautions, de rĂ©els bĂ©nĂ©fices en termes de confort ainsi que des bĂ©nĂ©fices ultĂ©rieurs que lui expliquera son chirurgien orthopĂ©diste. Cet article a Ă©tĂ© rĂ©digĂ© avec le concours du Docteur Jean-Christophe Bel, chirurgien orthopĂ©diste et traumatologue Ă  l’HĂŽpital Edouard Herriot de Lyon HCL , membre de la SOFCOT. Produits et servicesLes vĂȘtements de compression, pour quoi et pour qui?16 janvier 2018L’ĂȘtre humain est de plus en plus sĂ©dentaire. La plupart d’entre nous passons en moyenne plus de 6 heures par jour assis devant un ordinateur ou la tĂ©lĂ©vision. Un mode de vie qui exerce des effets nĂ©fastes sur notre systĂšme circulatoire sanguin. De plus, certains facteurs comme l’hĂ©rĂ©ditĂ©, l’hygiĂšne de vie et le poids, peuvent influencer l’apparition de maladies circulatoires chez la femme et l’homme et ce Ă  tout Ăąge On estime que plus de 80% de la population souffrirait d'insuffisance veineuse.Les principaux symptĂŽmes de l'insuffisance veineuse incluent entre autres la sensation de jambes lourdes et douloureuses, l’apparition de varices et l’enflure des jambes. Heureusement, il existe des solutions pour traiter et prĂ©venir les maladies circulatoires. Notamment, le port de vĂȘtements vĂȘtements de compressionAussi appelĂ©s vĂȘtements de contention, les vĂȘtements de compression sont utilisĂ©s afin de supporter le systĂšme veineux dans son travail. En exerçant une pression sur les veines, les vĂȘtements de compression permettent Ă  celles-ci d’acheminer plus facilement le sang au cƓur. Une ordonnance mĂ©dicale est toutefois nĂ©cessaire afin de se procurer la plupart des vĂȘtements utiliser des vĂȘtements de compressionVoici quelques-unes des raisons pour lesquelles vous auriez besoin de vĂȘtements compressifsPathologies du systĂšme veineuxEn rĂšgle gĂ©nĂ©rale, les vĂȘtements de compression sont utilisĂ©s pour traiter les pathologies du systĂšme veineux. Notamment l’insuffisance veineuse, l’une des principales causes dans l’apparition des varices et varicositĂ©s au niveau des jambes et des cuisses. On portera aussi les bas compressifs pour diminuer les risques de phlĂ©bites et d’enflure lors de traitements en veineuseL’immobilitĂ©, la dĂ©shydratation, l’altitude basse pression et l’étroitesse de l’espace sont des facteurs qui nous rendent tous Ă  risque de subir une thrombose veineuse, ou phlĂ©bite, en avion. Ainsi, on suggĂšre le port des bas compressifs de maniĂšre prĂ©ventive pour les trajets de plus de 5 heures en avion mais aussi en autobus et en d’une grossesse, le dĂ©bit sanguin du corps de la femme augmente. Les veines, gorgĂ©es de sang, sont alors mises Ă  rude Ă©preuve. Les bas de compression sont alors utilisĂ©s dans le but de prĂ©venir les chutes de pression et l’apparition de varices en plus de diminuer l’enflure au niveau des Ă  piedLors d’activitĂ©s sportives, les bas de compression sont utilisĂ©s Ă  des fins de maintien musculaire, de rĂ©cupĂ©ration et pour l’amĂ©lioration globale de la performance. En soutenant le processus d’oxygĂ©nation du sang, ils favoriseraient une meilleure endurance et rĂ©duirait le risque de lymphoedĂšme primaire est une pathologie lymphatique congĂ©nitale causant l’enflure d’un membre du corps de façon spontanĂ©e. Le lymphoedĂšme secondaire survient habituellement suite Ă  une opĂ©ration ou une chirurgie dont le patient aurait subi l’ablation complĂšte ou partielle de ganglions de l’aine ou des aisselles. Dans le cas de lymphoedĂšme, le port de vĂȘtements compressifs aideraient Ă  contrĂŽler l’enflure des membres et cicatricesLes vĂȘtements compressifs sont aussi utilisĂ©s dans le cas de brĂ»lures ou de cicatrice rigide et hypertrophique. En comprimant la peau, le vĂȘtement de compression favoriseraient le processus de guĂ©rison et, ultimement, la formation d’une cicatrice plus vĂȘtements de contention varient selon les besoins et morphologies. C’est pourquoi, une fois votre ordonnance de contention en main, il est prĂ©fĂ©rable de vous faire conseiller par un expert pour l’achat de votre vĂȘtement compressif. C’est vraiment lors de la prise de mesures que l’on dĂ©termine exactement avec le patient quel type de bas ou de vĂȘtement est idĂ©al. On doit y aller cas par cas, car les morphologies et besoins varient d’une personne Ă  l’autre » - nous explique Philippe BrĂ»lĂ©, clinicien en vĂȘtements Équilibre, nos orthĂ©sistes feront une Ă©valuation complĂšte afin de vous conseiller selon vos plus de renseignements concernant le port de vĂȘtements compressifs, ou pour prendre rendez-vous avec l’un de nos experts, contactez-nous !ÉQUILIBRE VOUS PRÉSENTE PHILIPPE BRÛLÉC’est la massothĂ©rapie qui mĂšne Philippe vers le mĂ©tier de clinicien en vĂȘtements compressifs. Le bien-ĂȘtre de ses patients est au coeur de ses prĂ©occupations. Ce qu’il prĂ©fĂšre le plus de son travail? Aider ceux et celles aux pris avec un lymphoedĂšme Ă  retrouver une vie confortable par le biais de vĂȘtements similaires Produits et servicesLes injections en combinaison avec l’orthĂšse OdrA Une solution efficace pour l’arthrose du genouIl existe plusieurs solutions pour soulager les douleurs liĂ©es Ă  l’arthrose du genou Produits et servicesLa diversitĂ© des revĂȘtements chez ÉquilibrePour vos orthĂšses plantaires, Équilibre vous offre une large variĂ©tĂ© de revĂȘtements conçus selon vos besoins. Produits et servicesQuels facteurs peuvent favoriser l’efficacitĂ© du port d’orthĂšses?Chaque traitement liĂ© au port d’orthĂšses plantaires est unique Rendez-vous Parce qu'aprĂšs votre reconstruction du sein ou si votre poitrine est sensible radiothĂ©rapie, cicatrices, peau douloureuse,..., vous recherchez des soutiens-gorge aux matiĂšres douces comme le coton , sans...Parce qu'aprĂšs votre reconstruction du sein ou si votre poitrine est sensible radiothĂ©rapie, cicatrices, peau douloureuse,..., vous recherchez des soutiens-gorge aux matiĂšres douces comme le coton, sans armature, aux lignes sĂ©duisantes, retrouvez notre sĂ©lection de soutiens-gorge spĂ©cialement conçus aprĂšs une opĂ©ration du sein. Les soutien-gorge de compression comme ceux proposĂ©s par la marque ZBra sont souvent recommandĂ©s quelques jours aprĂšs l'opĂ©ration pour assurer un maintien parfait. Ces soutien-gorge de compression assurent tout le maintien nĂ©cessaire juste aprĂšs une reconstruction mammaire et sont en gĂ©nĂ©ral prescrits par votre mĂ©decin. AprĂšs une intervention chirurgicale, il faut se prĂ©occuper rapidement des douleurs qui rĂ©sistent Ă  la prise d'antalgiques classiques. Elles se manifestent par des fourmillements incessants, une sensation de brĂ»lure, des dĂ©charges Ă©lectriques ou des coups de poignard». Souvent diagnostiquĂ©es tardivement, trĂšs difficiles Ă  soulager, les douleurs neuropathiques consĂ©cutives Ă  une intervention chirurgicale hantent le quotidien de milliers de Français durant des mois, parfois des annĂ©es. En raison d'une montĂ©e en puissance de l'activitĂ© chirurgicale, ces souffrances trĂšs invalidantes touchent un nombre croissant de patients, au point de constituer la deuxiĂšme cause de consultation dans les centres de la douleur», s'alarme le Pr HĂ©lĂšne Beloeil, de la SociĂ©tĂ© française d'anesthĂ©sie et de sĂ©quelles sont susceptibles de surgir aprĂšs tout type de chirurgie, vitale ou fonctionnelle, quelle que soit la taille de l'incision et indĂ©pendamment du succĂšs de l'opĂ©ration. En NorvĂšge, une enquĂȘte Ă©pidĂ©miologique a Ă©valuĂ© Ă  18 % la proportion de patients con­servant des douleurs modĂ©rĂ©es Ă  sĂ©vĂšres aprĂšs une intervention. Des douleurs parfois insupportablesLa France n'a pas de donnĂ©es similaires, mais une Ă©tude publiĂ©e en janvier The Journal of Pain donne une idĂ©e plus prĂ©cise du phĂ©nomĂšne. Son auteur, Christian DualĂ©, anesthĂ©siste Ă  Clermont-Ferrand, s'est focalisĂ© sur certaines chirurgies Ă  risque. Il observe que 25 % des femmes opĂ©rĂ©es d'un cancer du sein souffrent encore, six mois aprĂšs, de douleurs neuropathiques. Ce taux avoisine les 20 % aprĂšs une thoracotomie, pour un cancer du poumon par exemple. Des interventions banales rĂ©vĂšlent Ă©galement des taux non nĂ©gligeables de douleurs persistantes. Il en est ainsi de la cĂ©sarienne 12 % de douleurs Ă  six mois, de l'ablation des varices 12 % ou encore de l'arthroscopie du genou 11 %.Dues Ă  une lĂ©sion des nerfs, les douleurs neuropathiques ne se manifestent pas seulement aux contours de la cicatrice, mais sur tout le territoire cutanĂ© du nerf touchĂ©. Elles disparaissent spontanĂ©ment aprĂšs quelques mois mais peuvent dans certains cas persister pendant des annĂ©es. Plus ou moins intenses, elles peuvent atteindre des niveaux insupportables. Le Pr Eric Serra, psychiatre responsable du centre de la douleur d'Amiens, relate ainsi l'histoire d'une patiente qui, aprĂšs une mastectomie rĂ©ussie, ne supportait plus le contact d'un vĂȘtement ou mĂȘme le souffle du vent sur sa peau. Elle avait si mal qu'elle regrettait parfois de vivre», son opĂ©ration pour des lumbagos Ă  rĂ©pĂ©tition, Martine Chauvin subit, elle, un assaut de dĂ©charges Ă©lectriques» et de crampes» le long de la jambe. Cela fait maintenant douze ans que ces douleurs la tenaillent. Elle ne peut plus travailler, se dĂ©place en fauteuil roulant et passe la majeure partie du temps allongĂ©e dans son lit, la seule position confortable. Aucun traitement ne l'a jamais vraiment soulagĂ©e. Une souffrance ininterrompue, prise en charge de façon inadĂ©quate, peut conduire Ă  des dĂ©pressions, des ruptures familiales et des situations d'isolement social», prĂ©cise cette mĂšre de famille, qui a fondĂ© l'AFVD Association francophone vaincre les douleurs.Eviter l'errance mĂ©dicaleCes douleurs obĂ©issent Ă  un mĂ©canisme physiopathologique trĂšs particulier, souligne le Pr Didier Bouhassira, neurologue Ă  l'hĂŽpital Ambroise ParĂ© et chercheur Inserm. Elles ne rĂ©pondent donc pas aux antalgiques classiques que sont les anti-inflammatoires, le paracĂ©tamol et mĂȘme la morphine.» Les antidĂ©presseurs et les antiĂ©pileptiques ont certes un effet, mais il est limitĂ©. Selon le Pr Bouhassira, seuls 30 Ă  40 % des patients sont soulagĂ©s de façon satisfaisante. D'autres techniques - relaxation, acupuncture, kinĂ©sithĂ©rapie, stimulations Ă©lectriques ou magnĂ©tiques - peuvent toutefois amĂ©liorer la qualitĂ© de Dr Valeria Martinez, mĂ©decin anesthĂ©siste spĂ©cialiste de la douleur Ă  l'hĂŽpital de Garches, insiste donc sur l'importance de la prĂ©vention et de l'information des patients avant une intervention. Ils connaissent souvent trĂšs mal ce risque, dit-elle. Or cette pathologie doit ĂȘtre soignĂ©e dĂšs qu'elle se manifeste et non aprĂšs une longue errance mĂ©dicale.» L'anesthĂ©siste prĂŽne aussi une meilleure identification des patients vulnĂ©rables en cas d'anxiĂ©tĂ© ou de douleurs prĂ©existantes Ă  l'intervention, avec un suivi post-opĂ©ratoire renforcĂ©. Le dĂ©veloppement de certaines techniques d'anesthĂ©sie et de chirurgies moins invasives est Ă©galement susceptible de rĂ©duire le risque. Enfin, selon le Dr Martinez, le taux de douleurs varie du simple au double en fonction de l'expĂ©rience de l'Ă©quipe chirurgicale. Une piste pour soulager les personnes amputĂ©es qui continuent de souffrirLa rĂ©alitĂ© augmentĂ©e, qui consiste Ă  intĂ©grer des objets virtuels dans une sĂ©quence d'images rĂ©elles, pourrait ĂȘtre utilisĂ©e avec profit dans la prise en charge des douleurs fantĂŽmes. Ce syndrome, qui affecte 70 % des amputĂ©s et rĂ©siste aux traitements dans de nombreux cas, regroupe les sensations pĂ©nibles ou douloureuses ressenties au niveau d'un membre manquant. Des chercheurs de la Chalmers University of Technology SuĂšde viennent de mener une expĂ©rience prometteuse auprĂšs d'un patient qui a perdu son avant-bras droit il y a 48 ans et souffre depuis lors sans pouvoir ĂȘtre soulagĂ©. PlacĂ© face Ă  un Ă©cran, le septuagĂ©naire a pu dĂ©couvrir les mouvements de son membre virtuel grĂące Ă  des Ă©lectrodes placĂ©s sur son moignon afin de capter les mouvements de ses muscles. La rĂ©pĂ©tition de cet exercice a entraĂźnĂ© une diminution des douleurs, si bien que les chercheurs recommandent de poursuivre l'expĂ©rience avec d'autres patients. LA RÉDACTION VOUS CONSEILLE Une plante chinoise contre la douleur AVIS D'EXPERTS - Douleur quels nouveaux traitements? AVIS D'EXPERTS - Lutter contre la douleur grĂące au scanner La douleur se lit dans les yeux Recherche Suivez-nous sur les rĂ©seaux sociaux Paru dans le numĂ©ro N°200 - Janvier 2011 Article consultĂ© 20430 fois Par F. Trouillet, S. Lustig, E. Servien, G. Demey, P. Neyret dans la catĂ©gorie Centre Albert Trillat - Groupement hospitalier Nord - Lyon 69004 La douleur du genou est une des principales plaintes des candidats Ă  une prothĂšse totale de genou. L’objectif du chirurgien est de rendre l’articulation mobile et indolore. Aujourd’hui, cette intervention est de pratique courante, reproductible, avec un bon rapport coĂ»t efficacitĂ©. Cependant, 11 Ă  19 % des patients ne s’estiment pas satisfaits1 du rĂ©sultat de leur intervention. La rĂ©surgence ou la persistance du symptĂŽme douloureux contribue fortement Ă  cette insatisfaction. DĂ©couvrir l’origine de ce symptĂŽme est parfois un exercice difficile de nombreuses Ă©tiologies, souvent intriquĂ©es, peuvent en ĂȘtre responsables. La prise en charge thĂ©rapeutique doit reposer sur une analyse minutieuse. Cet exposĂ© repose sur des donnĂ©es vĂ©rifiĂ©es et publiĂ©es. Nous avons pris la libertĂ© de mettre en italique les hypothĂšses que nous formulons Ă  partir de notre expĂ©rience car il s’agit d’un domaine qui reste mal explorĂ©, difficilement mesurable, et donc peu vĂ©rifiable. Nous voulons cependant Ă  travers cet article les exposer tout en ne faisant pas d’amalgame entre les donnĂ©es actuelles et notre vĂ©cu clinique. Il nous a semblĂ© que Maitrise OrthopĂ©dique Ă©tait la tribune pour en parler. Figure 1. Sites et mĂ©canismes responsables de la douleur chronique neuropathique post-opĂ©ratoire d’aprĂšs...Contenu rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Abonnez-vous

a quoi sert les bas de contention apres une operation