Jevais de l’avant.” Je sais que M. Moody était un grand homme, M. Wesley était un grand homme, le mouvement de pentecôte, le mouvement baptiste, ils étaient glorieux, mais courons vers le but de la Vocation Céleste en Christ. Ne regardez pas dans un rétroviseur, il y a quarante ans. Regardez ce qu’il y a ce soir. Regardez ce que l Unefleur parmi verdure de la prairie Aller à la fin de la page : Auteur Message; Invité Invité: Sujet: Une fleur parmi verdure de la prairie Jeu 10 Juin 2010 - 16:07: Ciel bleu, température agréablement chaude, herbe alléchante, splendide vue sur HL Plus, quelque chose qui venait de s'arrêter face au spectacle qu'offre le flanc de la vallée. Une petite licorne agée de Onla dit timide, cette petite fleur bleue se fait souvent discrète, et pourtant son message est fort : ne m oubliez pas ! Romantique, elle est inévitablement a . De multiples sujets à débattre dans la convivialité et le respect. Entraide, amitié, humour, actualités, jeux défis Bienvenue sur TCHATCHATCHA basé sur un design 3D MAN ! Nous sommes très heureux de OUBLIER se dit proverbialement en ces phrases. On dit de celuy qui est dans un grand repas, dans une bonne occasion de profiter, Il est bien fou qui s' oublie, qui s'abstient de manger, de s'enrichir. On dit d'un homme attaché à la recherche de ses interests, qu'il n' oublie rien pour dormir. On dit aussi d'un homme avide à voler ou à exiger, qu'il n' oublie pas ses mains, qu'il ne Leplant de lys dit : « Ne pleure pas, cher sapin, car tu as fait une chose nouvelle extraordinaire. Tu as enseigné aux étoiles le moyen de devenir des fleurs ; et avec tes feuilles, moi-même et d’autres tendres plantes peuvent faire advenir ton rêve ». Le sapin sécha ses larmes et répondit : « De tout mon coeur ». Depuisla première «journée internationale des travailleurs», à la fin du XIXe siècle, une fleur est associée au 1er mai. Si la tradition veut qu’il s’agisse désormais du muguet, cela Fm5ukS. – Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince. Je suis tellement triste…– Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé.– Ah! pardon, fit le petit après réflexion, il ajouta– Qu’est-ce que signifie apprivoiser » ?– Tu n’es pas d’ici, dit le renard, que cherches-tu ?– Je cherche les hommes, dit le petit prince. Qu’est-ce que signifie apprivoiser » ?– Les hommes, dit le renard, ils ont des fusils et ils chassent. C’est bien gênant ! Ils élèvent aussi des poules. C’est leur seul intérêt. Tu cherches des poules ?– Non, dit le petit prince. Je cherche des amis. Qu’est-ce que signifie apprivoiser » ?– C’est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie créer des liens… »– Créer des liens ?– Bien sûr, dit le renard. Tu n’es encore pour moi qu’un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n’ai pas besoin de toi. Et tu n’as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu’un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde…– Je commence à comprendre, dit le petit prince. Il y a une fleur… je crois qu’elle m’a apprivoisé…– C’est possible, dit le renard. On voit sur la Terre toutes sortes de choses…– Oh! ce n’est pas sur la Terre, dit le petit renard parut très intrigué – Sur une autre planète ?– Oui.– Il y a des chasseurs, sur cette planète-là ?– Non.– Ça, c’est intéressant ! Et des poules ?– Non.– Rien n’est parfait, soupira le le renard revint à son idée– Ma vie est monotone. Je chasse les poules, les hommes me chassent. Toutes les poules se ressemblent, et tous les hommes se ressemblent. Je m’ennuie donc un peu. Mais, si tu m’apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée. Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres. Les autres pas me font rentrer sous terre. Le tien m’appellera hors du terrier, comme une musique. Et puis regarde ! Tu vois, là-bas, les champs de blé ? Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile. Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c’est triste ! Mais tu as des cheveux couleur d’or. Alors ce sera merveilleux quand tu m’auras apprivoisé ! Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j’aimerai le bruit du vent dans le blé…Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince– S’il te plaît… apprivoise-moi ! dit-il.– Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n’ai pas beaucoup de temps. J’ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaître.– On ne connaît que les choses que l’on apprivoise, dit le renard. Les hommes n’ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n’existe point de marchands d’amis, les hommes n’ont plus d’amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi !– Que faut-il faire? dit le petit prince.– Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t’assoiras d’abord un peu loin de moi, comme ça, dans l’herbe. Je te regarderai du coin de l’œil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t’asseoir un peu plus près…Le lendemain revint le petit prince.– Il eût mieux valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, par exemple, à quatre heures de l’après-midi, dès trois heures je commencerai d’être heureux. Plus l’heure avancera, plus je me sentirai heureux. A quatre heures, déjà, je m’agiterai et m’inquiéterai; je découvrirai le prix du bonheur ! Mais si tu viens n’importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m’habiller le cœur… Il faut des rites.– Qu’est-ce qu’un rite ? dit le petit prince.– C’est aussi quelque chose de trop oublié, dit le renard. C’est ce qui fait qu’un jour est différent des autres jours, une heure, des autres heures. Il y a un rite, par exemple, chez mes chasseurs. Ils dansent le jeudi avec les filles du village. Alors le jeudi est jour merveilleux ! Je vais me promener jusqu’à la vigne. Si les chasseurs dansaient n’importe quand, les jours se ressembleraient tous, et je n’aurais point de le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l’heure du départ fut proche– Ah! dit le renard… Je pleurerai.– C’est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t’apprivoise…– Bien sûr, dit le renard.– Mais tu vas pleurer ! dit le petit prince.– Bien sûr, dit le renard.– Alors tu n’y gagnes rien !– J’y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du il ajouta– Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au monde. Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d’un petit prince s’en fut revoir les rosesVous n’êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n’êtes rien encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoisé et vous n’avez apprivoisé personne. Vous êtes comme était mon renard. Ce n’était qu’un renard semblable à cent mille autres. Mais j’en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au les roses étaient bien gênées.– Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu’elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c’est elle que j’ai arrosée. Puisque c’est elle que j’ai mise sous globe. Puisque c’est elle que j’ai abritée par le paravent. Puisque c’est elle dont j’ai tué les chenilles sauf les deux ou trois pour les papillons. Puisque c’est elle que j’ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même quelquefois se taire. Puisque c’est ma il revint vers le renard– Adieu, dit-il…– Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux.– L’essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se souvenir.– C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.– C’est le temps que j’ai perdu pour ma rose… fit le petit prince, afin de se souvenir.– Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l’oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose…– Je suis responsable de ma rose… répéta le petit prince, afin de se du Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry. Dans la biographie de TikTok, Alice Manfrini, elle a écrit Pas de pluie, pas de fleur ». Ce qui signifie Il n’y a pas de fleurs sans pluie ». Ensuite, il y a l’émoticône d’une jambe artificielle. Quatre mots et une émoticône suffisent pour faire passer le message qu’elle, 23 ans, de Bologne, atteinte d’un sarcome d’Ewing découvert au genou il y a un an, et précisément au lendemain du dernier examen passé à l’université, veut faire passer réussir aussi peu aux plus de 21 000 personnes qui ont commencé à la suivre ces derniers mois C’est-à-dire qu’il est possible de ne pas paniquer, que vous pouvez affronter la maladie avec le bon calme. Par exemple, aujourd’hui je suis sorti avec mon petit ami, mardi j’ai des résultats d’IRM », dit-il. Bref, ici pas de place pour la victimisation ou les héroïsmes si chers à l’histoire médiatique, ici il y a le pragmatisme de ceux qui s’obstinent chaque jour à faire face à un problème de santé. Ici, dans l’espace qu’elle a réussi à créer, il n’y a pas de haters. Et l’affection du public est palpable. Combien palpable est la force capable de se propager, qui va au-delà de l’écran. Plus que n’importe quelle campagne de prévention. Le concept est que, précisément à l’époque où nous revenons pour parler de la façon dont l’histoire de la tumeur n’est plus un tabou et du soi-disant courage » de certaines célébrités de Fedez à Gianluca Vialli de partager leur douleur souvent en oubliant les visages publics obligés de le faire, Alice brise le mur des 200 000 likes et est l’emblème de tout cela. Et c’est malgré elle qu’il n’y a pas – et qu’il n’y a jamais eu – de prétention à devenir une référence pour qui que ce soit. Beaucoup de gens m’ont demandé pourquoi j’étais hospitalisé, alors en décembre j’ai commencé à parler de moi en vidéo, même si au début j’avais honte », se souvient-il. Parce que nous le savons les meilleures choses sont toujours celles qui surgissent spontanément. Et autour de son histoire – derrière douze chimios, une opération et le cauchemar des hospitalisations vécues au temps du confinement, dans lesquelles personne, pas même la mère, ne pouvait visiter – se noue aujourd’hui une corde de complicité et de solidarité, virtuelle et Non . Entre ceux qui vivent le même chemin de thérapie et ceux qui ne le font pas. Qui demande A quand un tuto pour le turban ? Je suis aussi en phase de chute de cheveux » et qui passe simplement pour un je sais c’est peu mais on est avec toi ». Et au contraire, c’est beaucoup », répond-elle. Belle même fatiguée, courageuse et gracieuse à la fois. Profondément intelligent et vif d’esprit, comme n’importe quelle personne qui se déprécie. L’idée de partager votre histoire sur TikTok est née dans les moments d’ennui vécus à l’hôpital. Le désamorçage est la voie », écrivez-vous. Je ne m’attendais pas à une telle réponse. Ma première vidéo a atteint plus d’un million de vues. Et avec le temps, elles grandissent encore plus. Minimiser m’est venu naturellement parce que j’ai grandi dans une famille ironique et autodérision. Et je n’ai jamais voulu un message à faire passer. Mon copain, alors, c’est le roi de la farce. Les mots que les gens m’écrivent m’aident beaucoup. Je lis tous les commentaires, tous. Je le jure. Et j’essaie de répondre au plus grand nombre. Si ce que je fais peut être utile à quelqu’un, c’est pour moi un motif de grand bonheur. En plus d’être un moyen d’inviter à la prévention ». Comment commence l’histoire de votre maladie ? J’ai commencé à ressentir les premières douleurs au genou en juin 2020, après le premier confinement à cette période j’avais beaucoup utilisé le tapis de course, comme beaucoup d’autres, et j’associais la douleur à l’effort. Je ne m’inquiétais pas. travail de serveuse par contre ça augmentait. Tout le monde me disait de ne pas m’inquiéter, mais je mettais des kilos de crèmes et ça ne marchait pas. C’était une douleur inconstante ça a duré une semaine, puis ça a disparu pendant trois. Puis, dans les mois qui ont suivi, ça s’est intensifié. En novembre, je pleurais de douleur devant ma mère. Je lui ai dit que je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. Et qu’ont dit les médecins ? Dès les radios, fin septembre, il n’y avait rien, donc ils m’ont montré la résonance. En octobre pourtant, j’ai pris le Covid et j’ai été arrêté pendant un mois un mois perdu. Une fois négatif, j’ai essayé de livre, mais les centres ils étaient pleins ils ont dû rattraper le boulot perdu dans le confinement. La veille du réveillon 2021, j’ai fait la résonance avec produit de contraste. En janvier ils m’ont dit que le spot découvert dans le le genou ne ressemblait pas à une tumeur. » Sur les réseaux sociaux, vous avez évoqué la colère face au retard accumulé dans l’identification du bon diagnostic. Juste par colère, j’ai effacé cette période de mon esprit, car ils m’ont dit de ne pas m’inquiéter. Quelqu’un m’avait même dit que la douleur pouvait venir du cartilage qui était piégé dans l’os quand j’étais fœtus. Rien de grave, bref, selon eux. . Mais la douleur a continué, on était en février et puis on est passé à une ablation de tissu osseux. Le lendemain de la fin des examens, le 17 février, l’appel de l’hôpital Mademoiselle, c’est un tumeur, mais ne vous inquiétez pas parce que nous commençons J’ai eu une chimio tout de suite. Ce ne vous inquiétez pas’ n’a évidemment pas fonctionné. Bien qu’en réalité, je n’ai pas pleuré. » Avez-vous été capable d’être rationnel dès le premier instant ? Une partie de moi le savait déjà, je ne sais pas pourquoi. J’avais deviné grâce à la forte inquiétude des médecins. Une partie de moi avait commencé à l’accepter avant que je ne le découvre. Je l’ai accepté dès le premier instant. J’ai toujours continuer mon travail, j’aime ça. être organisé. Mon cerveau était déjà fini. Mon copain s’en souvient, je n’ai pas pleuré. alicemanfrini Répondre à h00ellaine ♬ son original – Alice Manfrini Peu de temps après, vous devriez avoir obtenu votre diplôme en économie et en commerce. A cette époque, je devais rédiger ma thèse. Bien sûr, je n’ai jamais apprécié la fin des examens, mais l’envie d’obtenir mon diplôme était si grande qu’à la fin, j’ai eu ma fête. Si vous regardez les photos de la remise des diplômes , cependant , il y avait déjà des cheveux tombés sur la veste . Vous aviez déjà commencé une chimiothérapie. Oui, la première des six. Puis il y a eu l’opération, puis encore six. Aujourd’hui d’autres métastases sont disséminées dans mon corps l’acétabulum, l’épaule, le sternum et une vertèbre. En janvier j’ai eu une chimio avec un médicament plus lourd, qui vous déstabilise aussi mentalement, vous attriste, j’ai beaucoup pleuré et, surtout, je ne me souviens de rien. J’ai fermé les yeux et j’ai entendu les voix autour de moi, mes pensées se sont mêlées. Je n’étais plus lucide, ce n’était plus Et, dans tout ça, j’étais seul à l’hôpital à cause du Covid. Personne ne pouvait revenir vers moi. J’ai maudit le Covid plus que les autres. J’ai tout fait tout seul. » Qu’est-ce que la maladie vous a fait découvrir sur vous-même que vous ne saviez pas auparavant ? Il y a des années, il m’est arrivé de penser Madonna, si cela m’arrivait’ et, parmi les scénarios que j’avais émis, je ne me serais jamais imaginé comme ça. J’ai été étonné de la rapidité avec laquelle j’ai tout rationalisé. J’ai pensé que je désespérerais, mais c’était tout naturel. J’avais aussi hâte de commencer le traitement, pragmatique. Bien sûr, je me sentais mal aussi, mais quand tu es au milieu, tu comprends que c’est ta réalité, c’est ta vie, ça se passe, là c’est peu pleurer, il faut y faire face. Tu sais que tes journées commencent et finissent avec cette prise de conscience. Au bout d’un an c’est normal pour moi, je ne le vis plus comme une maladie et ça ne me dérange plus d’y penser ou d’en parler C’est ma routine je me réveille, je sais que je le suis et je n’en fais pas un drame. Alors, bien sûr, j’ai imaginé mille mille scénarios de quand ça arrivera, si ça arrivera… Je dirais que je l’espère vraiment… Qu’ils me disent tu es guérie » et rien que d’y penser, je pleure. J’imagine ce jour-là comme je pourrai le vivre ». Quelles sont vos ambitions ? Trouvez un travail. Je me suis inscrit dans un Master en Administration, Finance et Contrôle de Gestion pour ne pas perdre trop de temps pendant le traitement. C’est un Master pour travailleurs et je considère la chimio comme un travail ça me prend cinq heures le matin. Maintenant je fais les thérapies en hôpital de jour, voyons si les métastases sont en rémission, sinon on essaiera d’autres médicaments. Quand tu es au milieu, tu comprends que c’est ta réalité, c’est ta vie, ça se passe, il y a peu de quoi pleurer, il faut y faire face » Combien de force vient de l’intérieur de vous et combien des affections qui vous entourent ? C’est un bon cinquante pour cent. Si je suis rationnel, mon petit ami l’est deux fois plus. Il décompose le problème et s’y attaque cette année, il s’est avéré très utile. Une grande partie de mon être lui est due. À Au moment du diagnostic, ma mère avait déjà des larmes nous avons essayé de tout lui faire rationaliser. Elle-même a été surprise de ma réaction. Avec mes grands-parents, j’ai toujours essayé d’être très calme. Avec ma sœur, nous avons recommencé à nous disputer un signe qu’un équilibre s’est à nouveau établi rires, éd. Et même mes amis étaient terrifiés au début. » alicemanfrini 2021, l’année la plus difficile que j’aie jamais affrontée jusqu’à présent ♬ Jr Stit x bruno mars x adele – Margaux_lbt Les amitiés changent-elles aussi ? Il y a une amie à moi, entre toutes, qui a eu le même problème que moi quand elle avait quinze ans. Elle était mon guide Le même problème ? Un ostéosarcome au fémur de la jambe droite, donc il a la même cicatrice que moi. Juste après le diagnostic, il m’a emmené boire un verre et m’a dit que ce ne serait pas facile j’ai apprécié cela plus que s’il avait doré la pilule. tant d’amis merveilleux ils sont toujours dans leurs pensées. Et puis, bien sûr, il y a aussi des gens qui ont disparu de ma vie, pas même un comment vas-tu » de temps en temps, peut-être qu’ils pensaient que la situation était trop lourd . Croyez-vous qu’il existe encore des tabous autour de la maladie ? Aucun des gens autour de moi n’en a, mais j’ai été le premier dans le passé à esquiver des histoires similaires à la mienne étant très empathique, j’ai trop empathique. » Il est faux pour certains d’appeler les patients atteints de cancer des guerriers », car cela suppose que certains sont moins forts que d’autres. Pour d’autres en revanche, l’idée du challenge aide à la prise de conscience. Ça ne me dérange pas d’être appelé un guerrier », mais je ne me sens pas comme tel. C’est ma routine, j’affronte ma journée normalement, après un an ». Et aujourd’hui lire les histoires des autres, ça vous aide ? Parfois ils me font du bien, parfois non. Il y a ceux qui m’écrivent et me parlent de parents qui ne sont plus là. Je sais qu’ils le font pour me donner de la force, mais si je pouvais je filtrerais certains commentaires. Il y en a beaucoup des gens qui m’écrivent pour se confier. . Je me souviens d’une fille qui avait un petit ami atteint du lymphome de Hodgkin elle m’a dit que je lui ai donné beaucoup de force. Une fois, un diplômé en oncologie m’a écrit sur Instagram et m’a remercié elle a dit que mon histoire lui avait donné encore plus envie de continuer sur son chemin ». alicemanfrini Joyeux 1er janvier 🤡 ♬ צליל מקורי – SADE Heel Gateway, heel! Error 502 Bad Gateway - this is a temporary issue, we will be back before you can say fetch. Langage des fleurs le guide Si les fleurs transmettent nos sentiments bien mieux que des mots, c’est parce qu’elles accompagnent la vie des hommes depuis l’Antiquité. Selon l’occasion, chacune a son mot à dire, influencée par son histoire, sa saisonnalité. Afin de vous permettre d’exprimer votre message en parfait accord avec vos intentions, voici un petit guide indispensable pour tout savoir sur le langage des fleurs. Amaryllis Anémone Anthurium Arum Bleuet Camélia Chrysanthème Colchique Cyclamen Cymbidium Dahlia Eglantine Gardénia Géranium Gerbera Glaïeul Glycine Hellébore Hibiscus Hortensia Iris Jacinthe Jasmin Jonquille Lavande Lilas Lys Magnolia Marguerite Muguet Myosotis Œillet Olivier Orchidée Pivoine Primevère Renoncule Rose blanche Rose rose Rose rouge Souci Tournesol Tulipe Violette Amaryllis Quel triomphe ! » Couleurs blanc, rose, rouge. Saisonnalité novembre à mars au jardin / octobre à mai chez le fleuriste. Histoire le genre le plus connu est l’hippeastrum, qui fleurit les fêtes de fin d’année. Langage des fleurs puissant et parfumé, l’amaryllis transmet un message de victoire. Occasions amour, anniversaire, félicitations, fêtes de fin d’année, pour le plaisir. Anémone Après la pluie vient le beau temps » Couleurs blanc, bleu, rose, rouge. Saisonnalité février à avril au jardin / décembre à mars chez le fleuriste. Histoire la mythologie grecque associe l’anémone à l’abandon. Langage des fleurs spontanée et colorée, l’anémone soigne les douleurs et les chagrins. Occasions amour, anniversaire, bon rétablissement, pour le plaisir, remerciements. Anthurium L’hymne à l’amour » Couleurs blanc, marron, rouge, vert. Saisonnalité avril à septembre à la maison / toute l’année chez le fleuriste. Histoire l’anthurium est une plante dépolluante qui agit contre l’ammoniac et le xylène. Langage des fleurs avec son spadice évocateur, l’anthurium invite à l’érotisme et à la fantaisie. Occasions amour, anniversaire, fiançailles, mariage, Saint-Valentin. Arum Je suis un homme » Couleurs blanc, jaune, rose, rouge. Saisonnalité mai à juillet au jardin /avril à septembre chez le fleuriste. Histoire l’arum était jadis considéré comme un aphrodisiaque. Bu avec du vin, il réveillait l’affection. Langage des fleurs moderne et graphique, l’arum est associé à la fertilité et à la masculinité. Occasions amour, anniversaire, félicitations, naissance, Fête des pères. Bleuet Je suis timide… Mais je me soigne » Couleurs blanc, bleu, rose. Saisonnalité juin à septembre au jardin / mai à octobre chez le fleuriste. Histoire Guillaume 1er offrit un bouquet de bleuets à sa mère avant de combattre les forces de Napoléon. Langage des fleurs associé à la poésie et la délicatesse, le bleuet illustre la timidité. Occasions amour, anniversaire, fête des mères, pour le plaisir, remerciements. Camélia Vous êtes parfait ! » Couleurs blanc, rose, rouge. Saisonnalité septembre à mai au jardin / octobre à avril chez le fleuriste. Histoire originaire du Japon, le camélia a été popularisé par l’impératrice Joséphine. Langage des fleurs symbole de perfection au Japon, le camélia est associé à l’admiration. Occasions amour, anniversaire, félicitations, remerciements, Saint-Valentin. Chrysanthème A la fin… » Couleurs blanc, jaune, mauve, rouge. Saisonnalité septembre à novembre au jardin / toute l’année chez le fleuriste. Histoire le chrysanthème est très populaire en Asie, où il est associé à la vie spirituelle. Langage des fleurs en Occident, le chrysanthème exprime la fragilité des sentiments. Occasions amour, deuil, Toussaint. Colchique Quand vient la fin de l’été » Couleurs blanc, mauve, rose. Saisonnalité août à septembre au jardin / mai à juillet chez le fleuriste. Histoire le colchique provient des rives de la mer Noire, ou il était utilisé dans des potions magiques. Langage des fleurs à la fin de l’été, le colchique est associé à la mélancolie et à la nostalgie. Occasions amour, deuil, remerciements. Cyclamen En toute confiance » Couleurs blanc, mauve, rose, rouge. Saisonnalité septembre à octobre au jardin / octobre à janvier chez le fleuriste. Histoire on croyait jadis que le cyclamen protégeait contre les maléfices des sorcières. Langage des fleurs robuste, le cyclamen exprime la force et la durabilité des sentiments. Occasions amour, anniversaire, bon rétablissement, fêtes de fin d’année, remerciements. Cymbidium Emmenez-moi… » Couleurs toutes. Saisonnalité septembre à avril au jardin / toute l’année chez le fleuriste. Histoire à mi-chemin entre l’insecte et le végétal, le cymbidium a longtemps été qualifié de scandale du monde ». Langage des fleurs avec sa grâce aérienne, le cymbidium invite au voyage et à la créativité. Occasions amour, anniversaire, félicitations, fêtes de fin d’année, pour le plaisir. Dahlia Mille mercis ! » Couleurs blanc, jaune, mauve, rose, rouge. Saisonnalité juillet à octobre au jardin / mai à octobre chez le fleuriste. Histoire utilisé à des fins alimentaires, le dahlia a été classé comme un légume jusqu’au début du XIXe siècle. Langage des fleurs débordant d’énergie, le dahlia illustre l’abondance et la générosité. Occasions amour, anniversaire, mariage, pour le plaisir, remerciements. Eglantine L’âme du poète » Couleur rose. Saisonnalité mai à juin. Histoire l’églantine est utilisée en cosmétique dans des soins pour raffermir la peau. Langage des fleurs emblème de l’académie de poésie, l’églantine est la fleur des poètes. Occasions amour, anniversaire, deuil, pour le plaisir, remerciements. Gardénia Il me dit que je suis belle » Couleur blanc. Saisonnalité octobre à janvier au jardin / août à janvier chez le fleuriste. Histoire dans la mode, le gardénia est une fleur idéale pour confectionner des boutonnières. Langage des fleurs véritable bijou floral, le gardénia sublime la beauté féminine. Occasions amour, anniversaire, mariage, félicitations, remerciements. Géranium Vous permettez ? » Couleurs blanc, orange, rose, rouge. Saisonnalité mai à octobre au jardin / mars à juin chez le fleuriste. Histoire d’origine grecque, le mot géranium signifie bec de grue, un symbole de sagesse chez les Celtes. Langage des fleurs le géranium permet de demander élégamment une permission. Occasions bon rétablissement, Fête des mères, Fête des pères, pour le plaisir, remerciements. Gerbera Tu es le soleil » Couleurs blanc, jaune, orange, rose, rouge. Saisonnalité juin à septembre au jardin / toute l’année chez le fleuriste. Histoire apparu dans les années 70, le gerbera est principalement produit aux Pays-Bas. Langage des fleurs gai et contemporain, le gerbera suscite l’émerveillement. Occasions amour, anniversaire, bon rétablissement, félicitations, remerciements. Glaïeul Vous ne pourrez rien me refuser » Couleurs toutes. Saisonnalité juillet à septembre au jardin / mai à décembre chez le fleuriste. Histoire à Rome, les gladiateurs victorieux recevaient des compositions avec des glaïeuls. Langage des fleurs Fier et conquérant, le glaïeul impose votre message et votre personnalité. Occasions amour, félicitations, mariage, naissance, pour le plaisir. Glycine Entre amis » Couleurs blanc, bleu, mauve, violet. Saisonnalité avril à mai et en septembre au jardin / octobre à mars chez le fleuriste. Histoire les Grecs et les Romains croyaient que la glycine protégeait le bonheur conjugal. Langage des fleurs avec ses lianes puissantes, la glycine est associée à l’amitié et à la confiance. Occasions amour, anniversaire, bon rétablissement, félicitations, remerciements. Hellébore Répondez-moi ! » Couleurs blanc, rose, rouge, saumon. Saisonnalité décembre à mai au jardin / novembre à avril chez le fleuriste. Histoire l’hellébore était surnommé l’herbe aux fous » car on le croyait capable de soigner la folie. Langage des fleurs la rose de Noël exprime aussi l’incertitude. L’offrir, c’est attendre une réponse. Occasions amour, anniversaire, fêtes de fin d’année, pour le plaisir, remerciements. Hibiscus Nous avons rendez-vous » Couleurs blanc, jaune, rose, rouge. Saisonnalité juin à septembre au jardin /mai à juillet chez le fleuriste. Histoire l’hibiscus est un code amoureux en Polynésie, selon s’il est porté à l’oreille gauche ou droite. Langage des fleurs délicat et subtil, l’hibiscus lance une invitation qui ne saurait être refusée. Occasions amour, anniversaire, félicitations, pour le plaisir, remerciements. Hortensia Du fond du cœur, merci ! » Couleurs blanc, bleu, rose, rouge. Saisonnalité juillet à septembre au jardin / toute l’année chez le fleuriste. Histoire l’hortensia a été découvert par le corsaire Philibert Commerson en Chine. Son nom est un hommage à sa maîtresse qui l’accompagnait secrètement. Langage des fleurs l’hortensia est associé à l’amour filial et à la gentillesse. Occasions amour, anniversaire, Fête des grands-mères,Fête des mères, remerciements. Iris Meilleurs vœux » Couleurs blanc, bleu, jaune, orange, rose. Saisonnalité avril à mai. Histoire après lui avoir permis d’échapper aux Goths, l’iris devient l’emblème de Clovis. Langage des fleurs fleur généreuse, l’iris est une promesse de bonheur et de richesse. Occasions amour, anniversaire, félicitations, naissance, remerciements. Jacinthe Ça ira mieux demain » Couleurs blanc, bleu, rose, rouge. Saisonnalité avril à mai au jardin /septembre à mai chez le fleuriste. Histoire au XVIe siècle, la jacinthe est l’emblème de la sagesse dans de nombreux pays chrétiens. Langage des fleurs fleur printanière, la jacinthe apporte un message de réconfort et de vitalité. Occasions amour, anniversaire, bon rétablissement, pour le plaisir, remerciements. Jasmin Voyage voyage » Couleurs blanc, jaune. Saisonnalité juin à octobre au jardin / mai à octobre chez le fleuriste. Histoire d’origine orientale, le jasmin est associé à Fatima, fille de Mahomet. Langage des fleurs avec son parfum enivrant, le jasmin est une invitation au rêve et au voyage. Occasions amour, anniversaire, bon rétablissement, pour le plaisir, remerciements. Jonquille A très bientôt » Couleurs blanc, jaune. Saisonnalité mars à avril au jardin / décembre à avril chez le fleuriste. Histoire originaires de Turquie, les jonquilles sont l’emblème du Pays de Galles. Langage des fleurs avec sa fraîcheur printanière, la jonquille promet d’intenses retrouvailles. Occasions amour, anniversaire, bon rétablissement, Fête des grands-mères, remerciements. Lavande Prenons soin de vous ! » Couleurs bleu, lavande. Saisonnalité juin à août au jardin / toute l’année chez le fleuriste. Histoire les Romaines mâchaient de la lavande après avoir bu du vin afin de ne pas être trahies par leurhaleine. Langage des fleurs avec ses essences positives, la lavande exprime la plénitude et la protection. Occasions anniversaire, bon rétablissement, Fête des pères, pour le plaisir, remerciements. Lilas Quand je serai grand » Couleurs blanc, mauve, rose. Saisonnalité avril à mai au jardin / janvier à mai chez le fleuriste. Histoire l’Antiquité associe le lilas au mariage et à la fécondité. Langage des fleurs symbole de la jeunesse, le lilas est la fleur des premiers émois. Occasions amour, anniversaire, fiançailles, mariage, naissance. Lys Place des grands hommes » Couleur blanc. Saisonnalité juin à septembre au jardin / toute l’année chez le fleuriste. Histoire Fleur de la vierge Marie, le lys serait né des larmes d’Eve à son départ du jardin d’Eden. Langage des fleurs emblème royal, le lys exprime la pureté et la grandeur des sentiments. Occasions amour, anniversaire, deuil, mariage, félicitations. Magnolia Respect ! » Couleurs blanc, pourpre, rose. Saisonnalité avril à septembre. Histoire Le magnolia existe depuis plus de 50 millions d’années. C’est l’une des premières plantes à fleurs. Langage des fleurs force de la nature, le magnolia assure respect et fidélité dans la durée. Occasions amour, anniversaire, deuil, mariage, naissance. Marguerite Tout simplement » Couleurs blanc, jaune. Saisonnalité mai à juillet au jardin / mars à juillet chez le fleuriste. Histoire avant de partir en croisade, les chevaliers offraient à leurs femmes une couronne de marguerites. Langage des fleurs la marguerite est un modèle d’innocence et de simplicité. Occasions amour, anniversaire, félicitations, Fête des mères, remerciements. Muguet Tout le bonheur du monde » Couleurs blanc, rose. Saisonnalité début mai. Histoire le muguet aurait été créé par Apollon pour tapisser les prés du Parnasse, le jardin des Muses. Langage des fleurs le muguet est un porte-bonheur qui symbolise la renaissance du printemps et de la vie. Occasions 1er Mai, amour, Fête du travail, pour le plaisir, remerciements. Myosotis Je ne vous oublie pas » Couleurs blanc, bleu, rose. Saisonnalité avril à juin au jardin / février à mai chez le fleuriste. Histoire la religion chrétienne associe le myosotis au salut de l’âme et au paradis. Langage des fleurs symbole du souvenir, le myosotis est la fleur de l’absence et de la séparation. Occasions amour, deuil. Œillet Sincèrement vôtre » Couleurs blanc, jaune, rose, rouge. Saisonnalité juin à août au jardin / toute l’année chez le fleuriste. Histoire c’est un symbole de liberté au Portugal, avec la révolution des œillets. Langage des fleurs l’œillet valide une relation marquée par la sincérité et la durée. Occasions 1er Mai, amour, Fête des mères, mariage, remerciements. Olivier Paix et propsérité » Couleurs blanc, vert. Saisonnalité toute l’année. Histoire l’olivier est un symbole de paix et de sagesse depuis que la colombe envoyée par Noé après le Déluge est revenue avec un rameau d’olivier dans le bec. Langage des fleurs méditerranéen, l’olivier est un présage de prospérité et de fécondité. Occasions anniversaire, Fête des pères, mariage, naissance, remerciements. Orchidée Profitons des plaisirs de la vie » Couleurs blanc, jaune, rose. Saisonnalité toute l’année. Histoire l’orchidée phalaenopsis tire son nom du grec phalaina papillon et opsis apparence. Langage des fleurs Très contemporaine, l’orchidée papillon invite au plaisir et à la luxure. Occasions amour, anniversaire, félicitations, Fête des mères, mariage. Pivoine Protection rapprochée » Couleurs blanc, jaune, rose, rouge. Saisonnalité avril à juin au jardin / mars à mai chez le fleuriste. Histoire la pivoine est considérée comme la reine des fleurs en Chine. Langage des fleurs généreuse, la pivoine exprime un désir de protection et de fidélité. Occasions amour, anniversaire, Fête des mères, mariage, remerciements. Primevère Place aux jeunes ! » Couleurs toutes. Saisonnalité février à avril au jardin / décembre à avril chez le fleuriste. Histoire on accusait jadis les primevères de gâter les œufs pondus dans les fermes. Langage des fleurs printanière, la primevère est un symbole de jeunesse et de renouveau. Occasions amour, anniversaire, bon rétablissement, félicitations, naissance. Renoncule Un beau compliment » Couleurs blanc, jaune, rouge. Saisonnalité avril à juin au jardin / novembre à mai chez le fleuriste. Histoire du latin rana, renoncule signifie petite grenouille ». Certaines variétés sont en effet des plantes aquatiques. Langage des fleurs spectaculaire et colorée, la renoncule délivre de très beaux compliments. Occasions amour, anniversaire, félicitations, mariage, remerciements. Rose blanche Mes respects ! » Couleur blanc. Saisonnalité mai à octobre au jardin / toute l’année chez le fleuriste. Histoire image florale de la pureté, la rose blanche est la fleur de la vierge Marie. Langage des fleurs chaste et raffinée, la rose blanche est une marque sincère de respect. Occasions amour, deuil, fiançailles, mariage, Saint-Valentin. Rose rose Un message de tendresse » Couleurs pastel, rose pâle, rose vif. Saisonnalité juin à octobre au jardin / toute l’année chez le fleuriste. Histoire la rose rose connaît son apogée durant le romantisme. C’est la fleur de la féminité par excellence. Langage des fleurs symbole de la beauté, la rose rose invite à la tendresse et à la séduction. Occasions amour, anniversaire, Fête des secrétaires, Saint-Valentin. Rose rouge Les feux de l’amour » Couleurs pourpre, rouge. Saisonnalité juin à octobre au jardin / toute l’année chez le fleuriste. Histoire associée à Vénus chez les Romains et à Aphrodite chez les Grecs, la rose rouge est l’emblème de l’amour intense. Langage des fleurs symbole de la passion, la rose rouge invite clairement à l’érotisme. Occasions amour, anniversaire, félicitations, Saint-Valentin. Souci Nous partageons votre peine » Couleurs jaune, orange. Saisonnalité mai à octobre au jardin / février à septembre chez le fleuriste. Histoire les rois espagnols portaient des fleurs de souci pour conjurer le mal. Langage des fleurs depuis l’Antiquité, le souci est associé à la douleur et au chagrin. Occasions amour, deuil. Tournesol Sous le soleil exactement… » Couleur jaune. Saisonnalité août à septembre au jardin / juin à octobre chez le fleuriste. Histoire le tournesol est originaire du Pérou, où il était vénéré par les Incas. Langage des fleurs spectaculaire, le tournesol est la fleur de l’orgueil et de la démesure. Occasions amour, anniversaire, bon rétablissement, félicitations, mariage. Tulipe Une vraie promesse » Couleurs blanc, jaune, orange, rose, rouge. Saisonnalité mars à mai au jardin / décembre à juin chez le fleuriste. Histoire issue du turc tülbend », la tulipe accompagne de nombreux rites religieux dans les pays musulmans. Langage des fleurs proche de la rose, la tulipe promet de grands moments d’émotion. Occasions amour, anniversaire, bon rétablissement, naissance, Saint-Valentin. Violette En toute discrétion… » Couleurs blanc, bleu, violet. Saisonnalité mars et avril au jardin / février et mars chez le fleuriste. Histoire dans l’Antiquité, on recouvrait le lit des jeunes mariés avec des violettes. Langage des fleurs discrète, la violette rassure qu’un secret est bien gardé. Occasions amour, anniversaire, pour le plaisir, remerciements, Saint-Valentin. Le langage des fleurs… des enfants ! Les enfants eux aussi montrent un réel intérêt pour le langage des fleurs en attribuant à chacune d’entre elles un trait de caractère. C’est ce que nous révèle le dernier Manuel des Castors Juniors initié par le Comité central des DECIDEURS Directoire éminent des Castors initiant les débutants à l’entrée dans l’univers de la responsabilité et de la sagesse, rubrique Les fleurs qui parlent ». Arum vous êtes bavard. Azalée vous voyez grand. Bégonia vous avez le sens de l’amitié. Bleuet vous avez les idées claires. Cyclamen vous êtes un peu renfermé. Dahlia vous savez être reconnaissant. Edelweiss vous avez tendance à rêver. Géranium vous aimez la simplicité. Hortensia vous êtes peu sensible. Iris on peut vous faire confiance. Jasmin vous êtes timide. Lys vous aimez la bonté. Marguerite vous êtes plutôt indécis. Muguet vous êtes très sensible. Oeillet rouge vous avez de la vivacité. Rose vous êtes affectueux. Verveine vous êtes réfléchi. Violette vous avez de la mémoire. Samedi 18 avril 2020. Le 18 avril, comme chaque année, c’était la Saint-Parfait. Je rayais, heureux, d’une croix le 17 avril. Un jour de fini. Un nouveau jour se levait. La Saint-Parfait ! J’évitais de compter les jours qu’il me restait à vivre jusqu’à La libération, le 11 mai cette année. Ce n’est pas bon pour le moral », j’avais lu. Il fallait vivre l’instant présent, accueillir l’instant présent comme une chance, la chance de ne plus rien faire, l’occasion d’être, de partager du temps avec ses enfants, son époux, son épouse, ses amis, euh non, pas ses amis, son chien, son chat, son poisson rouge confiné depuis sa naissance dans un bocal rouge, l’occasion de réfléchir au sens de sa vie et à l’avenir de la planète, du moins pour les troisièmes lignes qui n’étaient ni appelées en deuxième ligne ni au front. Les choses s’arrangeaient sur le front des tranchées, les cas diminuaient de jour en jour, on commençait à démonter l’hôpital militaire de Mulhouse et à respirer, le Chef avait fait du bon boulot. Enfin, on voyait le bout du tunnel. Les rescapés de guerre donnaient leur témoignage dans Libération Un enfer, je me serais cru en enfer ». C’était la Saint-Parfait et l’été en avril semblait persister. Je descendais l’escalier de ma mezzanine, réveillé par des rayons éclatants, tirais le rideau, ouvrais la fenêtre, le ciel était bleu et les oiseaux chantaient. Un bleu cruel qui me faisait oublier les morts, toujours cet air de vacances insolent, ou, consolateur, ou revigorant. Une. Une fleur. J’avais deux mots pour me tenir compagnie. Bleue. Une fleur bleue. Trois mots. Une fleur bleue au bord de ma fenêtre. Huit mots que je notais sur mon carnet rose. Je lui disais Bonjour ! ». Douze. -Comment ça va ? – Plutôt bien, et vous ? » Dix-neuf. – Je compte les mots. –Etrange… ». Vingt quatre mots déjà ! – Ca passe le temps, je suis confiné. – Confiné ? ». J’en étais rendu au trente-deuxième mot en à peine cinq minutes. J’imaginais le nombre de mots que je pourrais posséder à la fin de la journée. Je les vendrais, ou mieux, je les placerais en Bourse, je spéculerais, j’en ferais des petits, des millions de petits que je cacherais dans un paradis fiscal, je deviendrais le Google des mots ! Combien pouvait coûter un mot ? Il y avait les droits d’auteur de la fleur à déduire. Je renonçais à ma tâche, le calcul mental m’épuisait. Je cherchais une mission plus métaphysique. Des mots bleus. La journée précédente, j’avais vu sur mon fil de mon actualité Facebook Les mots bleus » chantés par différents chanteurs. Mais qu’est-ce qu’ils avaient tous à partager Les mots bleus » ? A cause du soleil ? A cause du Convid-19 ? Oui, d’accord, c’était une belle chanson, les mots bleus »… Au cœur de la nuit, à minuit, ne parvenant à trouver le sommeil, je découvrais, toujours sur le fil de mon actualité Facebook la mort de Christophe, atteint du Covid-19. Ma première mission ce matin était d’aller acheter le journal. Organiser sa journée était primordiale en temps de guerre. Je voulais en savoir plus sur Christophe. De lui, quand j’étais jeune, j’avais le souvenir d’un excellent dragueur dont les filles étaient folles quand il chantait Et j’ai crié, Aline, Aline pour qu’elle revienne… » . Elle n’était pas revenue Aline mais des centaines de filles s’étaient précipitées dans son lit. Vieux, j’avais ce souvenir de lui, un visage sombre, angoissé, à la limite de la dépression, murmurant Je lui dirais les mots bleus, les mots qu’on dit avec les yeux… ». C’était beau, c’était beau, les mots bleus, je les fredonnais, les mots bleus, mais je n’arrivais jamais à me souvenir de la suite. Avec les yeux»… Heureusement, il y avait Boris, Camarade incollable, un juke-box de la chanson française à lui tout seul. Parler me semble ridicule… Je lui dirais les mots bleus, ceux qui rendent les gens heureux… Une rencontre… De nos retrouvailles… Une histoire d’amour sans parole… ». C’était en avril, les mots n’étaient plus utiles, le silence les avait exprimé, une larme, un sourire. Je me dirigeais au Tabac-Presse de Beautour après avoir coché ma case d’autorisation de sortie Acheter le journal des mots bleus ». Les Bleus étaient dans les parages près des bords de la Sèvre. Désolé, je n’ai plus Libération », me répondit Aline, la buraliste au joli masque fleuri. De ce pas, je courais au Tabac-Presse du Lion d’Or à l’autre extrémité Nord-Est, il me restait dix minutes. Fermé. Le Tabac-Presse du Lion d’Or était fermé. Deux minutes, j’avais deux minutes pour rejoindre le Tabac-Presse de la Sèvre à l’autre extrémité Nord-Ouest. Il en restait un, un Libération », et en première page, Christophe, obscur derrière ses lunettes rondes, l’air tourmenté d’un dandy romantique qui faisait tout son charme, aux joues creusées de sillons qui marquaient le temps, les pensées, les whisky et les oiseaux de nuit. Né d’une famille italienne à Juvisy-Sur-Orge, il y avait mieux comme ville. Collé en pension à l’âge de 12 ans à Montlhéry, là aussi, il y avait mieux. Daniel, il s’appelait encore. Il rêvait d’être acteur, Daniel, mais, au retour du service militaire, il décidait de s’appeler Christophe et prit ses ailes, être chanteur. Il descendit à Saint-Trop, où, du beau monde, il fit la rencontre. Je savais tout maintenant sur Christophe, ou presque, ma première mission était accomplie, il était bientôt midi, il faisait chaleur, une chaleur de réchauffement climatique. Il ne me restait plus aucune seconde pour rentrer me confiner. J’avais épuisé mon crédit de temps. J’étais un hors-la-loi avec mon journal sous le bras, et je fredonnais Je lui dirais les mots bleus, les mots qu’on dit avec les yeux… ». Camarade, c’est quoi, la suite ? ». Camarade était loin, confiné à Paris et ne pouvait me souffler la suite. Un homme en bermuda arrachait, de sa binette, l’herbe verte rebelle sur le trottoir, le long du muret gris de son pavillon. Laissez-la, l’herbe ! Laissez-la, on a besoin d’herbes, depuis qu’on ne peut plus marcher sur les bords de la Sèvre ! » Lui criais-je en silence, à l’homme à la binette. Il ne m’entendait et poursuivait sa destruction inévitable. Je lui dirais les mots bleus, les mots qu’on dit avec les yeux… ». Je n’avais plus envie de rentrer chez moi me confiner. Je déserterais, j’irais dans le ciel… Une rencontre… de nos retrouvailles… », Christophe, tu lui as dit, tu lui as dit les mots bleus, les mots qu’on dit avec les yeux » ? ». Christophe me regardait, une lueur dans les yeux. Chemin de la Roche Verte. Il y avait toutes sortes de fleurs sur le trottoir, le long des murets des maisons coquettes. Je respirais, j’avais retrouvé un peu plus loin la nature, et les vaches écossaises. Était-ce prudent de le dire ici? Qui me lirait ? Qui me lisait ? Un, deux, trois, quatre, cinq amis, peut-être, je comptais mes doigts, dix étaient le maximum. Vous ne me dénoncerez pas les amis ? Promis ? ». Les vaches m’avaient regardé, je leur avais dit les mots bleus », je pouvais rentrer me confiner. L’après-midi fut calme. J’appelais mais il n’y avait personne au bout du fil. Ce serait pour demain… Les heures s’écoulaient en attendant 17h30, l’heure où j’écrirais mon dixième récit. C’était important, ils avaient dit aussi, de se donner un cadre, un emploi du temps. De 17h30 à 19h30, c’était mon temps d’écriture non rémunéré. Pour qui j’écrivais ? Quel journal ? Intime », le journal Intime », ou, le journal Partagé ». Partagé », je préférais partager en attendant Gallimard, Godot n’était pas venu. Une… L’incertitude de la page blanche. C’était le temps des incertitudes. Rien n’était parfait même le jour de la Saint-Parfait. D’où venait ce virus ? Comment on s’en sortirait et de quoi ? On ne savait rien, personne ne servait rien. De mon avenir, je ne savais rien. Plus d’emploi. Depuis plus d’un an, aucun spectacle vendu. Plus aucun à l’horizon. Ils plaisaient mes spectacles, mais aucun ne les achetait. La vie était devenue rude dans le show-biz et je n’étais pas un businessman. Hé, Man ! », dans quelle case on me collerait ? Coudre des masques entre deux chinois ? Plus vite ! Plus vite ! ». Je me coudrais les doigts en voulant passer le fil dans le trou, je tomberais et me noierais. On ne savait plus où on en était, ce qu’on attendait, ce qu’on faisait, quelle heure, il était, qui viendrait dîner ce soir, qui m’appellerait, qui j’appellerais, qui j’étais. Je lisais qu’on venait de découvrir que le Covid-19 causait des troubles mentaux se traduisant en pertes d’orientation. – Je veux passer un test !– Etes-vous malade ? – Je ne sais pas, justement je veux passer un test pour le savoir ! –On ne fait passer des tests qu’à ceux qui sont malades. Au revoir ! ». Je lui dirai les mots bleus, les mots qu’on dit avec les yeux» … Parler était ridicule. Dans ma ville, il faisait froid, et moi, j’ai appris à ne plus parler… à me cacher… », Jean-Louis Aubert avait pris le relai sur Facebook, son concert live qu’il nous offrait chaque samedi soir chez lui, dans sa maison à la campagne. Un concert rien que pour nous, paumés, fatigués, reliés aux écrans de nos Smartphone. Une Le petit Larousse de Poche La Une – La première page d’un journal Etre à la une. Une Le petit Rousse de Poche Fleur. Ce soir, c’était samedi soir, le samedi soir de la Saint-Parfait. Ce soir, je dégusterais mon Cidre fermier à six euros trente sur ma nappe provençale. Ce soir, je trinquerais avec moi mon dixième récit de ConfiNez ». Ce soir, je regarderais ma fleur, je lui dirais les mots bleus, les mots qu’on dit avec les yeux. Ce soir, et dans le cœur de ma fleur, ce soir, il y aurait Vous. Thierry Rousse, Nantes, samedi 18 avril 2020. 10ème récit, 34ème Jour de ConfiNez

une fleur qui dit ne m oublier pas